Dernière journée de tournage aujourd'hui, avec au menu, ce matin, des travelling en jeep d'époque à travers toute la Beauce. Je tiens particulièrement à remercier Jean-Claude et Joël qui nous ont transportés sur leur jeep d'ambulanciers.
L'après-midi, nous avons filmé notre 11ème et dernier témoin : Augustine, 98 ans, doyenne des témoins. Elle avait 30 ans à la Libération...
Dernière information : la bande annonce est finie. Nous attendons l'autorisation d'exploitation de certaines vidéos d'archives avant de la rendre publique.
mardi 27 mars 2012
vendredi 23 mars 2012
Retour sur la quatrième journée de tournage à Luisant
La troisième et dernière période de tournage se déroulera lundi 26 et mardi 27 mars. L'occasion, pour nous, de réaliser un petit flash-back sur la première semaine de tournage.
Le jeudi 23 février 2012, quatrième jour de tournage, nous avions organisé une petite surprise à l'attention de Joseph Pellegrinelli, 86 ans. Alors qu'il nous avait raconté, la veille, l'ensemble de son histoire à Luisant pendant la Seconde guerre mondiale, nous avions prévu de l'emmener ce jeudi sur les lieux de son enfance dans un convoi de trois jeeps d'époque. Nous lui avions demandé de se présenter à 10 heures à l'accueil du foyer pour personnes âgées où il réside actuellement. Nous lui avions juste parlé du lieu où nous comptions nous rendre, mais pas des jeeps.
La presse locale et tout le convoi étaient convoqués à 9h30 pour se mettre en place et filmer dans de bonnes conditions la réaction de Joseph à la vue de cet attroupement de véhicules. Son étonnement ne put hélas être filmé. Alors que nous avions bien pris le soin de ne pas nous garer devant l'appartement de Joseph, celui-ci, particulièrement impatient de retourner sur les lieux de son enfance, nous guettait d'une salle commune.
L'essentiel n'était pas là. Ravi de sa surprise, ces premiers mots furent "Ah bah ça alors ! Monsieur Bertrand (sic)... Déjà hier, c'était bien, très bien dans l'école. Mais alors là !". L'ensemble des résidents attirés par le bruit du moteur des jeeps se rapprocha du convoi. Une bonne partie aurait apparemment bien pris sa place ! Joseph depuis le véhicule put revoir certaines choses. Il a découvert ce jour-là que sa maison d'enfance avait été démolie mais que beaucoup d'autres choses étaient encore là... Nous ne vous raconterons pas la suite de la ballade et les lieux où nous sommes allés : vous le découvrirez dans le documentaire.
Désormais, lorsque je passe au foyer, j'ai le droit à un "Monsieur Bertrand !". Et ça, ça na pas de prix.
PS : Merci à Françoise et Jean-Claude pour les photos.
Le jeudi 23 février 2012, quatrième jour de tournage, nous avions organisé une petite surprise à l'attention de Joseph Pellegrinelli, 86 ans. Alors qu'il nous avait raconté, la veille, l'ensemble de son histoire à Luisant pendant la Seconde guerre mondiale, nous avions prévu de l'emmener ce jeudi sur les lieux de son enfance dans un convoi de trois jeeps d'époque. Nous lui avions demandé de se présenter à 10 heures à l'accueil du foyer pour personnes âgées où il réside actuellement. Nous lui avions juste parlé du lieu où nous comptions nous rendre, mais pas des jeeps.
La presse locale et tout le convoi étaient convoqués à 9h30 pour se mettre en place et filmer dans de bonnes conditions la réaction de Joseph à la vue de cet attroupement de véhicules. Son étonnement ne put hélas être filmé. Alors que nous avions bien pris le soin de ne pas nous garer devant l'appartement de Joseph, celui-ci, particulièrement impatient de retourner sur les lieux de son enfance, nous guettait d'une salle commune.
L'essentiel n'était pas là. Ravi de sa surprise, ces premiers mots furent "Ah bah ça alors ! Monsieur Bertrand (sic)... Déjà hier, c'était bien, très bien dans l'école. Mais alors là !". L'ensemble des résidents attirés par le bruit du moteur des jeeps se rapprocha du convoi. Une bonne partie aurait apparemment bien pris sa place ! Joseph depuis le véhicule put revoir certaines choses. Il a découvert ce jour-là que sa maison d'enfance avait été démolie mais que beaucoup d'autres choses étaient encore là... Nous ne vous raconterons pas la suite de la ballade et les lieux où nous sommes allés : vous le découvrirez dans le documentaire.
Désormais, lorsque je passe au foyer, j'ai le droit à un "Monsieur Bertrand !". Et ça, ça na pas de prix.
PS : Merci à Françoise et Jean-Claude pour les photos.
mercredi 14 mars 2012
Du film... au Post-it !
En une dizaine de jours, les 30 heures de films ont été disséquées pour n'en garder que le meilleur. Pour une heure de film, il faut compter au moins deux heures de visionnage pour réaliser ce premier tri. Chaque Post-it de la photo d'illustration représente une séquence allant de quelques secondes à plusieurs minutes. Il reste encore près de 100 minutes de témoignage. Au final, le documentaire durera 52 minutes. Chacune des couleurs correspond à la priorité du passage en question.
En quelque sorte, vous avez quasiment le documentaire sous vos yeux... en Post-it, pour l'instant !
samedi 10 mars 2012
Nouvelle version du blog
Je viens de finaliser la nouvelle version du blog. J'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à me faire part de vos remarques. D'autres évolutions mineures sont prévues dans les prochains jours.
Afin d'être prévenu automatiquement de la publication d'un article sur le site, vous devez vous inscrire à une liste d'envoi en cliquant ici. C'est le meilleur moyen de rester informer de l'évolution du documentaire.
Afin d'être prévenu automatiquement de la publication d'un article sur le site, vous devez vous inscrire à une liste d'envoi en cliquant ici. C'est le meilleur moyen de rester informer de l'évolution du documentaire.
lundi 5 mars 2012
1er dérushage des entretiens
Dans le cadre du documentaire sur la commune de Luisant pendant l'Occupation, neuf interviews ont été réalisées depuis le 20 février. En attendant les deux derniers témoignages qui seront effectués à la fin du mois, nous commençons le dérushage, opération qui consiste à sélectionner les séquences à utiliser lors du montage. Au final, ce sont plus de 30 heures d'entretien qui doivent être visionnées et disséquées afin de n'en garder que le meilleur. Les grandes feuilles blanches représentent le storyboard, le déroulé plan par plan du film, qui n'en est aujourd'hui qu'à ses balbutiements.
vendredi 2 mars 2012
Reportage de Radio Intensité du 1er mars 2012
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