Bertrand MASSOT - Conseiller municipal de Luisant: 2011

mardi 22 novembre 2011

Quand remboursement rime avec questionnement...

Huit mois se sont écoulés depuis les dernières élections cantonales. Faisant partie des candidats ayant obtenu plus de 5% des voix, j'ai perçu aujourd'hui le remboursement de mes frais de campagne qui s'établissent comme suit :

- Affiches, tracts, lettres aux habitants : 4972,45 €

- Frais d'expert comptable : 400 €

- Photographe : 250 €

- Pot de l'amitié : 119,94 €

- Frais de téléphone : 100 €

- Timbres et enveloppes : 90,47 €

- Essence : 53,68 €

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Total : 5986,54 €

Deux plafonds étaient appliqués à tous les candidats se présentant sur le canton de Chartres Sud-Ouest. Le premier plafond concerne les dépenses. Celles-ci étaient plafonnées à environ 20 000 €. Le deuxième plafond concerne les remboursements. La loi n'autorise l'Etat à ne rembourser les candidats qu'à hauteur d'environ 10000 €. Ces montants ne s'appliquent qu'au canton dans lequel je me suis présenté.

A ces frais, il faut ajouter les frais de campagne dite "officielle" (bulletins de vote, affiches sur les panneaux officiels et profession de foi) et qui ont été prise directement en charge par la préfecture. Ces frais s'élèvent à environ 2500€ pour ma part. La préfecture doit être remboursée de l'avancement de ces frais si le candidat ne fait pas plus de 5%.

Pour les personnes souhaitant creuser un peu plus, vous pouvez cliquer ici.

Il aura fallu patienter 8 mois pour être remboursé. Ce délai est un véritable problème démocratique pour trois raisons :

- Remise en cause de la diversité des sensibilités politiques. Les candidats issus des grands partis sont souvent aidés financièrement par ces derniers et bénéficient d'un réseau, et donc d'un accès aux dons, beaucoup plus important. Leur engagement financier personnel est donc bien moins conséquent. Pour ma part, ma campagne a été financée à 100% sur mes deniers propres.

- Frein à des candidatures jeunes. Les candidats jeunes ont une capacité à financer leur campagne qui est beaucoup plus faible que celle des candidats déjà bien installés dans la vie.

- Favorisation des candidats ayant de gros moyens financiers. Les candidats ayant peu de moyens financiers freineront encore plus leurs dépenses en raison du délai de remboursement.

mercredi 20 avril 2011

Article de l'Echo Republicain du 20 avril 2011 en prévision de mon passage à l'émission "Face aux Français"

mardi 22 mars 2011

Ma réaction en vidéo sur l'Echo Républicain

Vous pouvez visionner la vidéo en cliquant ici.

lundi 21 mars 2011

"I'll be back ! "

Tout d'abord, je tiens à saluer la conseillère générale sortante DVG, Brigitte Santerre. Bien que nos idées politiques ne soient pas tout à fait les mêmes, elle est une femme dotée d'un humanisme sans faille. Je lui souhaite le meilleur pour la suite.

Les résultats que Bernadette et moi avons obtenus lors de cette élection sont plutôt encourageants. La majorité départementale réalise un bon score puisque nous réalisons 39,89% des voix. Il faudra concrétiser cette dynamique le week-end prochain. J'appelle bien évidemment à voter Franck Masselus. Au-delà de ses compétences, reconnues par tous, c'est une personne pour qui j'ai de l'estime. Il est le meilleur candidat pour développer notre canton qui en a bien besoin.

Pour la première fois dans la première circonscription d'Eure-et-Loir, le Nouveau Centre a présenté un candidat se présentant sur son nom. Avec 8,35% des suffrages exprimés sur l'ensemble du canton, nous avons réalisé un score plus qu'honorable. Les 11,86% réalisés à Luisant sont aussi largement satisfaisants. Cette élection démontre la nécessité du pluralisme dans la Majorité. Bien sûr, j'aurai aimé faire plus. Mais je sais ce qu'il me reste à faire pour progresser. Je ne laisserai pas tomber les 731 électeurs ayant voté pour Bernadette et moi-même. Un premier jalon vient d'être posé. Vous pouvez compter sur moi : "I'll be back !"

vendredi 18 mars 2011

Votez extrême Centre !

La campagne électorale se termine. Après trois mois intensifs, le porte-à-porte que j'ai effectué m'a permis de prendre le pouls des habitants du canton, de les consulter et d'échanger avec eux. Fresnay-le-Comte, Dammarie, Thivars, Mignières, Morancez, Corancez, une partie de Barjouville et de Fontenay-sur-Eure : voici les communes où j'ai donné un coup sonnette à chacune des maisons. Depuis 10 jours, je suis dans ma commune d'origine Luisant. Arrivé au terme de la campagne, samedi soir, j'aurai parcouru plus de la moitié de la commune. Au total, j'aurai couvert un tiers du canton, soit un peu plus de 10 000 habitants ou bien encore 4 000 coups de sonnettes. J'aurai aimé faire plus, mais le temps m'a manqué.

J'ai essayé de motiver et de sensibiliser chacune des personnes rencontrées. Les échanges ont été cordiaux et instructifs. Dimanche, chacun fera son choix en son âme et conscience. Chacun ? Pas tout à fait puisqu'un électeur sur deux n'ira pas voter, favorisant ainsi la montée des extrêmes. A ces personnes, je souhaiterais adresser mes derniers mots sur ce blog avant le premier tour. Si vous êtes déçus, outrés par le comportement de certains hommes politiques nationaux ou locaux, ne cédez pas à la tentation du vote extrémiste. Mais si cette tentation est trop forte, il ne reste qu'une solution : votez extrême Centre !

mercredi 16 mars 2011

Article de l'Echo Républicain du 16 mars 2011

mardi 15 mars 2011

Réunion publique du lundi 14 mars avec Jean-Marie CAVADA

Lundi 14 mars, Bernadette DEFOSSEMONT et moi-même avons eu la chance d'accueillir Jean-Marie CAVADA à la Maison Pour Tous des Comtesses à Chartres. Ancien journaliste, actuellement député européen et porte-parole du Nouveau Centre, il a donné son analyse de la situation politique actuelle.

80 personnes étaient présentes à cette réunion. Après une brève introduction, j'ai laissé la parole à Jean-Marie CAVADA qui a exposé pendant une heure les bienfaits de l'Union Européenne mais aussi la nécessité du pluralisme politique dans notre Société. Il a aussi prévenu que le Front National ferait un bon score lors des élections cantonales alors qu'il "ne soulève que des problèmes, sans apporter de solutions".

Philippe Vigier, député d'Eure-et-Loir, nous ayant rejoint en cours de réunion, il a pu répondre, avec Jean-Marie CAVADA, aux nombreuses questions du public.